Le château fort


D'abord en bois, puis progressivement en pierre, à partir du Xe siècle, le château fort devient de mieux en mieux défendu. L'assaillant doit d'abord franchir les fossés, parfois hérissés de piques qui ralentissaient sa marche et en faisaient une cible facile pour les archers postés sur les murailles.
Les douves, ou fossés remplis d'eau, étaient assez rares mais constituaient un réel obstacle et empêchaient l'ennemi de venir saper la base des murs. Les tours en saillie, sur la courtine, offraient aux défenseurs d'excellents champs de tir, sans angles morts ni recoins pour abriter l'ennemi. Les assiégés disposaient également de petites portes dérobées ou de souterrains favorisant des sorties furtives ou des attaques-surprises.

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L'entrée


C'est le point vulnérable du château dont on soignait particulièrement la défense. Elle était souvent gardée par un pont-levis que l'on remontait en cas d'attaque et, plus rarement, par une grille de fer (ou herse) qui formait une barrière infranchissable.
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Face au château fort


Ce château est celui de Bodiam, dans le Sussex en Angleterre. Construit en 1385, il ne compte qu'un seul mur d'enceinte, quatre tours rondes à chaque angle et de larges douves. A l'intérieur, il n'y avait pas de porte de communication entre les appartements du seigneur et les quartiers de ses soldats pour éviter toute traîtrise!
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Plafond vouté


Des trous ont été aménagés dans ce plafond à l'entrée d'un château, cela permettait, soit de faire couler de l'eau pour éteindre des incendies allumés par les assaillants soit de jeter des pierres sur ces derniers.

Embrasure


C'est une sorte d'alcôve creusée dans l'épaisseur du mur avec une petite ouverture sur l'extérieur appelée meutrière. Celle-ci permettait aux archers de tirer sans être eux-mêmes à découvert. Sur cette photo, le bas de la meurtrière a été arrondi plus tard pour tirer avec une arme à feu.


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